Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

AddictBooks

Masquer
Photo de AddictBooks
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 79 sources
  • 426 fans
  • 757 articles
  • 14 276 kiffs
  • 13 040 commentaires
  • 500 + tags

Création : 24/04/2012 à 07:31 Mise à jour : 24/02/2017 à 08:23

Retour au blog de AddictBooks

3 articles taggés Gilles Paris

Rechercher tous les articles taggés Gilles Paris

L'Été des lucioles de Gilles Paris
221 pages, éditions Héloïse d'Ormesson, à 17¤

Résumé : Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes : c'est parce que François, son père, n'ouvre pas son courrier qui s'amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble ; c'est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu'elles sont heureuses ensemble. Et c'est parce que les adultes n'aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu'il a rencontré son meilleur ami Gaspard.
Les vacances au Cap-Martin, cet été-là, seront pour Victor et son copain Gaspard l'occasion de partir à l'aventure sur l'étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte. En guidant les garçons jusqu'aux passages secrets menant aux somptueuses villas, papillons, baronne et jumeaux feront bien plus que leur ouvrir la porte des jardins enchantés.
Un voyage au pays de l'enfance qui déborde d'émotion et de tendresse.

Extraits : "L'émotion est comme un ascenseur qui n'arrête pas de monter. Il n'y a que les larmes pour le faire redescendre."
"Les secrets, Victor, c'est comme ces coquillages qui refusent de s'ouvrir. On ne sait jamais ce qu'il y a à l'intérieur."

Mon avis : Dans la lignée de ses précédents ouvrages, Gilles Paris ne déroge pas à sa règle et place en tant que personnage central de son récit, un petit garçon de huit ans, très différent de celui d'Au pays des kangourous ou d'Autobiographie d'une courgette. Cette empreinte personnelle, style intime et reconnaissable entre mille, contraste radicalement avec les sujets dont il traite et permet de donnait un ton léger et une fraîcheur enfantine à de durs thèmes, souvent tristes.

L'histoire se déroule lors d'un été ensoleillé, en vacances au Cap-Martin, entre Menton et Monte-Carlo. Comme chaque années, Victor débarque dans la résidence qu'il partage saisonnièrement avec sa mère Claire, sa soeur Alicia et sa "deuxième maman" Pilar. Il y retrouve alors son meilleur ami, Gaspard, la petite Justine, qui lui fait tourner le coeur, la mer et toutes les activités conjointe aux vacances. Et comme chaque années, son papa manque à l'appel, ne souhaitant pas remettre les pieds dans la résidence, pour une raison que tous ignorent. Mais cet été-là, Victor va faire la rencontre de deux jumeaux, Tom et Nathan, avec qui il va lier amitié et qui vont innocemment lui faire découvrir de nombreuses choses plus ou moins dramatiques...

Tout en douceur, Gilles Paris entame lentement son roman, marchant sur du coton et plongeant le lecteur dans des affres enchantées et débordantes d'amour, de joie et d'enfance. Dans un vaporeux nuage bienheureux, il construit tranquillement la base des lieux, chargée de descriptions verdoyantes, représentant un paradis reposant au paysage tranquillisant.

C'est dans cet espace enchanteur que l'auteur fait évoluer son protagoniste. Dès les premières pages, il se livre à coeur ouvert, racontant en détails les périples de sa jeune existence, si courte mais déjà si remplie. Un attachement immédiat se crée entre le lecteur et le narrateur, une fascination croît pour le flegme et la maturité dont il fait preuve, la sagesse avec laquelle sa parole se libère. Bien évidemment, quelques touches de naïveté pointent, rappelant brutalement la réalité de l'âge que présente Victor. Son environnement familial - et plus timidement amical -, ne préconise pourtant pas l'intelligence et la sérénité de son caractère ; ses relations apparaissent effacée face à sa réelle apparence, ne se limitant qu'à l'amour maternel minimum qu'il reçoit abondamment. Curieux et docile, il apparaît comme un petit garçon banal, dans la force de son enfance. Seul sa forte envie d'exister aux yeux de ses proches, de se faire remarquer par sa profondeur et son acuité, font de lui un petit garçon original, qui se détache des modèles traditionnels des enfants de huit ans - Gaspard ou Justine.

Venons-en maintenant aux thèmes bouleversants de L'Eté des lucioles, qui ne sont pas perceptibles aux premiers abords. Abondamment référencé au cours de l'histoire, la famille est l'ancrage premier du récit. Il ne se passe pas une page sans que l'auteur ne parle d'un membre familial de Victor. Cette belle élaboration d'un cadre familial idéal, heureux et paisible sert de fil conducteur pour amener le lecteur à s'interroger sur les secrets familiaux que dissimulent les personnages.
La référence à la pseudo maladie du papa, le syndrome de Peter-Pan, où le refus de grandir, cache en réalité un traumatisme violent, un épisode choquant de son enfance, qui l'empêche d'évoluer dans le monde d'adultes qui l'entoure. Ne pas sous-estimer cette pathologie, qui peut s'avérer bien plus douloureuse qu'il n'y paraît, guérissable non pas scientifiquement parlant, mais bel et bien personnellement et moralement. Un parallèle peut alors se créer entre le père et le fils et la question de la supériorité de maturité peut se poser.
Gilles Paris évoque également l'homosexualité à travers la "deuxième maman" Pilar de Victor, tout en simplicité et en neutralité, comme si le fait d'avoir deux parents du même sexe ne choquait personne. Cette vision moderne de la société familiale actuelle entre parfaitement dans le thème de la famille que développement si chèrement l'auteur.

Le rythme d'émotions de L'Eté des lucioles peut être comparable à un cardiogramme : tantôt doucereux, léger et mignon, dans un univers enfantin joyeux, protégé et aimé, puis un basculement rapide nous emmène au coeur du désespoir, de la tempête, de la tristesse et du drame. Tous les sentiments y passent un à un, l'auteur n'hésitant pas à jouer sur nos fragiles ressentis.

Un petit mot concernant le dénouement (sans dévoiler la fin à ceux et celles qui se seraient laissés tenter par ce livre), pour dire au combien celui-ci ferme admirablement ce roman : dramatiquement adorable, terriblement surprenant et authentiquement réussi.

Un livre émouvant, tout en délicatesse, qui s'interroge sur le modèle de développement familial à travers les yeux d'un jeune enfant de 9 ans. Les lucioles n'ont (je l'espère) pas finies de briller pour cet auteur à succès.

Ma note : 7/10------------Votre note : ?

Ajouter cette vidéo à mon blog

Tags : Gilles Paris, L'été des étoiles
​ 23 | 15 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 09 février 2014 14:04

Modifié le lundi 10 février 2014 16:00

---------------------------------------------------------------------------------Autobiographie d'une Courgette
de Gilles Paris.
255 pages, éditions J'ai Lu, à 5,80 ¤

Résumé :
"Depuis tout petit, je veux tuer le ciel". Ainsi commence l'histoire racontée par Icare, un petit garçon naïf et inculte, surnommé Courgette, qui, à neuf ans, vit à la campagne avec sa mère. Depuis son accident, la mère de Courgette ne travaille plus à l'usine et boit des bières en regardant la télévision du matin au soir. Elle s'occupe peu de son fils qui n'apprend rien à l'école et joue seul pour la plupart du temps. Les rares dialogues échangés passent par la télévision, source d'inspiration de Courgette qui ne connaît la vie qu'à travers le petit écran. Un jour, Courgette découvre un revolver et tue accidentellement sa mère. Le juge le déclare "incapable mineur" et Courgette est envoyé dans une maison d'accueil. Mais pour Courgette, contrairement aux autres enfants, la maison d'accueil est loin d'être "une prison". L'apprentissage d'une vie passe désormais par les Fontaines et tous les rêves de Courgette deviennent possibles.

Extraits :  "Les rides, c'est rien qu'une boîte à questions pas posées qui s'est remplie avec le temps qui s'en va."
"Le ciel, ma Courgette, c'est grand pour nous rappeler qu'on n'est pas grand-chose dessous."

Mon avis :  Gilles Paris a une nouvelle fois réussi à me ramener à l'âge de l'innocence et de la candeur. Il s'illustre, grâce à Autobiographie d'une Courgette, comme un auteur de romans nostalgiques pour adultes.

Autobiographie d'une Courgette, comme Au pays des Kangourous, est narré par le protagoniste de l'histoire, qui est aussi un enfant, plus exactement un petit garçon. Perdu dans sa soif de connaissances dans un âge où la naïveté est au coeur de tous les gestes, Icare (notre héros principal), plus familièrement surnommé Courgette, va connaître un terrible malheur. Il va accidentellement prendre le revolver de sa mère, qui s'enfonce chaque jours davantage dans la dépression et l'alcoolisme et lui tirer innocemment dessus. Un geste qui va le faire arriver au foyer d'adoption, un lieu où tous les enfants orphelins ou abandonnés se retrouvent. Là-bas, il va faire la connaissance de nombreuses personnes, des amis, des parents, des éducateurs... A croire qu'Icare est bien plus heureux dans sa nouvelle vie qu'à l'intérieur de sa précédente existence familiale...

L'ambiance du livre est dans l'ensemble assez triste, mais elle reste bonne enfant. Même si l'histoire du petit Icare est très émouvante et peut en faire pleurer plus d'un, Gilles Paris arrive à dédramatiser la situation et à tourner ce récit dans une phase plus heureuse. Car quand on y regarde de plus près, les avantages pour Courgette de se retrouver dans cet orphelinat sont beaucoup plus nombreux que les inconvénients.

Courgette a déjà pu rencontrer de nombreuses personnages, toutes plus attentionnées à son égard les unes que les autres. Les zéducateurs, comme il les appelle, qui sont un grand pilier pour tous les enfants du centre, savent redonner le sourire aux pensionnaires, et les amuser au quotidien. Les autres enfants, tous très différents, et ayant vécus des histoires diamétralement opposées, se rapprochent et se trouvent des points communs (en particulier un, celui de ne pas/plus avoir de réels parents). Ils lient de forts liens d'amitié, qui semblent totalement indénouables. Courgette a également pu trouver la fille de ses rêves, Camille, une autre pensionnaire, qui, dès le premier regard, ne va pas arrêter de le hanter. Et enfin, Icare a pu trouver une nouvelle famille d'accueil, Raymond, le policier qui l'a retrouvé le soir du meurtre de sa mère, et son fils, Victor, qu'il compare déjà à son frère.
Tant de rencontres qu'il n'aurait jamais pu espérer si sa mère n'aurait pas sombrer peu à peu dans la folie et l'alcool.

L'histoire personnelle d'Icare n'en reste pas moins tragique et très émouvante. Mais c'est une histoire passée, qu'il préfère oublier pour le moment. En décidant de mettre une croix sur son passé, Courgette veut repartir de l'avant, et se reconstruire une nouvelle vie, bien meilleure que celle d'avant.
Gilles Paris détourne cette histoire et arrive à créer des passages passablement drôles. Les répliques d'Icare ainsi que celle de ses camarades, sont tellement innocentes et naïves, que ça en devient comique. Les petites questions de Courgette sur la vie peut gêner les "grandes personnes", alors que Courgette s'en fiche, une seule chose l'importe : de trouver les réponses à ses questions. Son obstination et son vocabulaire sont certes, enfantins, mais ils sont tournés par Gilles Paris, à la rigolade.

Le livre est assez rapide à lire, les pages avancent à un rythme fou. La plume de l'auteur fait réellement penser aux paroles d'enfants, ce qui rend encore plus l'impression que le récit est raconté par un réel enfant. On s'immisce davantage à l'intérieur de l'histoire, un attachement né pour ses petits enfants, et en même temps, toutes leurs histoires sont tristes à lire... Que d'émotions !

En tout cas, je suis une nouvelle fois comblée par ce roman. Tout en délicatesse et en sentiments, Gilles Paris a rempli son contrat, et m'a embarqué à travers ces mots. Cet auteur a vraiment un style unique et original, à croire qu'il est resté bloqué en enfance...

Ma note : 7/10------------Votre note : ?
Tags : Gilles Paris, Autobiographie d'une Courgette
​ 33 | 29 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 24 juin 2013 14:05

Modifié le dimanche 09 février 2014 14:48

Au pays des kangourous de Gilles Paris.
248 pages, éditions Don Quichotte à 18,00¤

Résumé : "Ce matin, j'ai trouvé papa dans le lave-vaisselle. En entrant dans la cuisine, j'ai vu le panier en plastique sur le sol, avec le reste de la vaisselle d'hier soir. J'ai
ouvert le lave-vaisselle, papa était dedans. Il m'a regardé comme le chien de la voisine du dessous quand il fait pipi dans les escaliers. Il était tout coincé de partout. Et je ne sais pas comment il a pu rentrer dedans : il est grand mon papa."
Simon, neuf ans, vit avec son père Paul et sa mère Carole dans un vaste appartement parisien au Trocadéro. Mais le couple n'en est plus un depuis longtemps. Paul est écrivain, il écrit pour les autres. Carole, femme d'affaires accomplie, passe sa vie en Australie, loin d'un mari qu'elle n'admire plus et d'un enfant qu'elle ne sait pas aimer. Le jour où Paul est interné pour dépression, l'enfant sans mère est recueilli par Lola, grand-mère fantasque, adepte des séances de spiritisme avec ses amies " les sorcières ", et prête à tout pour le protéger. Dans les couloirs trop blancs des hôpitaux, il rencontre aussi l'évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets qui semble bien résolue à lui offrir son aide.
Porté par l'amour de Lily, perdu dans un univers dont le sens lui résiste, Simon va tâcher, au travers des songes qu'il s'invente en fermant les yeux, de mettre des mots sur la maladie de son père, jusqu'à toucher du doigt une vérité indicible.

Extraits : "Quand on pleure et que quelqu'un vous touche, on pleure encore plus, comme si le fait d'être aimé n'arrangeait rien."
"Les gens ont tous leurs petites faiblesses, leurs moments de fatigue, de stress, et n'importe qui peut en passer par là. Souvent, les gens pensent que celle ou celui qui en vient à se rendre à l'hôpital pour se faire soigner a baissé les bras. Or, crois-moi, c'est tout le contraire. Le malade qui se fait soigner sait au moins qu'il est malade. Contrairement à tous ces gens qui s'enferment chez eux en
essayant de se convaincre que tout vas toujours bien".


Mon avis : J'ai été agréablement surprise par ce roman de Gilles Paris.
Au début du livre, je m'attendais à lire une histoire un peu enfantine, bateau, sans grand intérêt ni originalité... mais au contraire, ce livre est spécial par son histoire, il est émouvant et hors normes.
L'histoire de Simon, jeune garçon de neuf ans, m'a émue. Les aventures et épreuves qu'il traverse sont vraiment affreuses, et doivent être horribles, surtout pour un enfant de cette âge-là ! Néanmoins, Simon fait preuve d'une grande maturité et d'une forte lucidité pour son jeune âge, il est également très attachant.
Le récit est raconté à la première personne du singulier, ce qui instaure une sorte de confiance et de confidences entre le lecteur et le héros du roman. de plus, nous entrons plus facilement dans l'histoire grâce au "je", nous pouvons plus assurément comprendre le point du vu du personnage principal.
Les divers sujets traités dans cet ouvrage, à savoir le mensonge que les adultes servent à leur petits pour les préserver et la dépression, sont bien mis en avant.
Ce récit, pleins d'émotions, et bouleversant à lire. de part la difficulté et la sensibilité des sujets traités, Gilles Paris réussit quand même à écrire un livre accessible à tous, facile et rapide à lire. J'ai passé un bon moment de lecture, quelques heures de détente, qui m'ont permises de m'évader et de réfléchir sur certains aspects de l'enfance.
Le petit point négatif que je voudrais relever est au sujet du personnage de Lily, la jeune fille autiste, dont Simon va faire la "connaissance" en allant rendre visite à son père aux différents hôpitaux. Tout au long de ma lecture, je n'ai pas compris que Lily était une enfant autiste... ce n'est qu'au court de la re-lecture de la quatrième de couverture, que j'ai enfin compris le pourquoi du comment.
Néanmoins, certaines zones d'ombres subsistent encore dans mon esprit : comment Simon a-t-il pu rencontrer Lily ? A-t-il fait sa connaissance en vrai, ou bien était-elle dans ses rêves et ses pensées ?
Je ne sais pas si c'est à cause de ma lecture rapide ou si c'est par ma propre faute que je n'ai pas compris le sens de certains passages, mais je n'ai pas réussi à découvrir la réponse à ses questions.

Ma note : 7/10------------Votre note : 8/10
Tags : Gilles Paris, Au pays des kangourous
​ 13 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 14 décembre 2012 10:35

Modifié le samedi 15 décembre 2012 07:40

Design by AddictBooks

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (10 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile