
154 pages, éditions Pocket
Là, vierges dorées et figures flamboyantes illuminent les grand voiles des barcasses des autres pêcheurs : El Tuerto, le borgne malicieux et méchante langue, sa femme, la vieille Barichita, qui mendie sans cesse, le paresseux Tomasito et Concha, la commère qui voit tout.
Soñadora est belle, n'a pas quinze ans et rêve de la ville où Ruiz l'empêche de se rendre alors que les autres femmes y apportent chaque jour leurs paniers.
Jour après jour grandit en elle un désir que les sorties des équipages des grands d'Espagne avivent. S'égrènent alors des journées où Soñadora espère et écoute, avide, Concha raconter la Ville...
Un jour, le destin donne assez de courage à Soñadora pour pénétrer dans l'enceinte de la citadelle. Mais aux bruits des festivités répond le tonnerre du tremblement de terre.
Je ne critique en rien l'écriture de l'auteure, qui a dû beaucoup plaire quelques années auparavant (et qui doit sans doute ravir encore certaines personnes), seulement, de mon point de vu, il manque un regain de modernisme dans ce livre. Je peux le comprendre...
De plus, l'histoire était sans doute fort intéressante, mais je suis passé complètement à côté, tant j'étais obsédée par le style passé d'écriture. On voit que l'histoire se déroule plusieurs années en arrière, car le manque de réalisme et de rationalisme sont très présents dans l'histoire.
Si vous voulez vraiment lire ce roman, ne prêtez pas attention à mon avis, et lisez-le quand même, pour vous faire votre propre opinion. Si vous hésitez encore quelque peu, je ne vous le conseille pas. Pour ce qu'il est, je ne pense pas qu'il soit si indispensable à la lecture... tant d'autres livres, si modernes et nouveaux soient-ils, attendent d'être lus... vivons dans notre temps ! J'aurais au moins eu le mérite d'essayer...
auboulevardlitteraire, Posté le samedi 28 septembre 2013 11:52
Hummmm.. eh bien .. je dois dire que tu me refroidies carrément là...