
249 pages, éditions Larousse, collection Petits classiques
"La religion n'est pas un oiseau de proie ; c'est une colombe compatissante qui plane doucement sur tous les rêves et sur tous les amours."
Les premières pages de cette pièce de théâtre d'Alfred de Musset sont dur à déchiffrer. Il faut un minimum de temps d'adaptation pour enfin rentrer dans l'histoire et comprendre l'intrigue mise en place. Mais ne vous inquiétez pas, une fois à l'intérieur, tout devient très clair. On se laisse prendre au jeu, et l'auteur nous embarque très facilement dans sa Florence du XVIème siècle.
Ce livre est surtout accès sur la politique (chose où je n'y comprends pas grand-chose), et plus particulièrement sur la politique de Florence, en Italie. Entre le duc, le cardinal, le marquis, Henri VII... les novices en politiques tels que moi, se perdent très facilement dans ce dédales de personnages.
Le protagoniste, qui est aussi le personne éponyme du roman m'a fasciné et envoûté. Il a un côté mystérieux qui le rend attirant, il semble courageux et va bien le démontrer. De plus, sous ces airs de gentilhomme dévoué à ses supérieurs, se cache un esprit intellect avec une vraie force mentale. Il paraît solitaire, mis à l'écart par tous et pas pris au sérieux. Cet isolement va accroître davantage l'empathie et la pitié du lecteur pour ce personnage si seul. De plus, lors de ces longs monologues dédiés aux spectateurs/lecteurs, Lorenzaccio se dévoile et se peint "tout entier et tout nu" comme le dit si bien Montaigne. Durant ces instants d'intimité, le lecteur se sent flatté que le protagoniste se livre à lui, et de ce fait, il ressent toutes les émotions qui traverse l'esprit de Lorenzaccio.
J'attends avec impatience de pouvoir approfondir ma lecture en l'étudiant en profondeur pour découvrir les messages cachés de l'auteur.
Roza-Maria, Posté le dimanche 07 juillet 2013 13:30
Il ne me tente pas du tout.