
158 pages, éditions Le livre de Poche, à 3 ¤
Pour Alcmène, il devint son mari, Amphitryon, et Mercure prit l'apparence de Sosie, son serviteur. Plaute en fit une comédie dont beaucoup s'inspirèrent, comme Molière. Giraudoux imagina en s'amusant une nouvelle version du mythe, la trente-huitième ! La fidèle Alcmène résiste à Jupiter et refuse l'immortalité. Pourquoi ? au nom des "féeries de la vie humaine" : l'amour conjugal, la fraîcheur sensuelle, l'amitié.
"C'est l'imagination qui illumine pour notre jeu le cerveau des hommes."
A travers des scènes drôles, humoristiques, et des situations de quiproquos, Jean Giraudoux retrace la légende d'Alcème, séduite par Zeus, qui avait prit l'apparence de son mari.
L'histoire ne me passionnait pas, mais les personnages étaient attachants. On ne s'ennuie pas un seul instant, ils ont une grand répartie, ils ont un côté touchant, notamment Alcème et son mari, (le vrai).
Jean Giraudoux utilise une écriture facile à lire pour retracer cette histoire. On peut noter qu'il essaie de nous faire réfléchir sur la relativisation de la puissance des Dieux, sur la création du monde et sur l'immortalité et la condition humaine.
Un livre intéressant, que je n'aurais certainement pas lu de mon propre chef.
wanderlus-t, Posté le dimanche 10 mars 2013 18:21
Jamais lu, mais j'ai l'impression que je me perdrais...