
1998. Laura Bodey, 42 ans, divorcée, mère de deux enfants, travaille dans l'immobilier à Lacewood, Illinois, siège des usines de Clare Inc. Sa vie va basculer et son destin converger d'une façon inattendue avec celui de la multinationale, faisant d'elle une victime révoltée par l'idée de fatalité.
Après Trois fermiers s'en vont au bal et Le Temps où nous chantions, Richard Powers ausculte l'influence du libéralisme sur la vie quotidienne et les destinées individuelles. Animéà la fois par une vision globale et une rare puissance émotive, il plonge le lecteur dans les contradictions de la société de consommation, et met en scène avec brio et tension les gains et les pertes auxquels est confronté l'humain.
"Ne remettez jamais au lendemain ce que vous pouvez enterrer pour toujours dans une liste."
Les deux histoires sont très différentes : l'époque racontée n'est déjà pas la même, les sentiments représentés non plus. La narration du récit de l'entreprise Clare est plutôt de la description, très compliquée à lire, avec beaucoup de termes spécifiques au monde de la consommation. Alors que la vie de Laura est racontée simplement, sans prise de tête, avec beaucoup d'émotions et de finesse. Les petites "parenthèses" de citations ou d'histoires entre chaque transaction de tirets étaient pas mal, très plaisantes, ça permettait de découvrir d'autres choses, de se déconnecter un instant à l'histoire comté, ou tout simplement, pour approfondir la réflexion sur le passage lu précédemment.
Les personnages sont également tous très différents les uns des autres, leurs caractères sont diamétralement opposés, leur vie également. L'héroïne Laura est très attachante, simple et modeste, même avec une maladie aussi horrible que le cancer ! Les Clare, par contre, sont avides d'argent, de réussite, et de renommé. Ils ne pensent qu'à grossir leur entreprise, encore et encore.
Je dois vous l'avouez, mon avis est assez mitigé. Je me suis complètement ennuyé pendant toutes les pages de description de l'entreprise, des techniques de production... (peut-être le vocabulaire utilisé était-il trop compliqué pour moi ?) Les noms de villes, de personnages, de lieux... étaient sans fin, je ne m'y retrouvais plus, j'étais perdue à chaque nouvel endroit cité. Néanmoins, l'histoire de Laura, avec sa famille, m'a touchée. J'ai trouvé cette partie de l'histoire émouvante, humaine... les mots étaient plus faciles et simples à lire, je pense que c'est pour ça.
Malheureusement, je ne suis pas entrée dans l'histoire, je m'ennuyais beaucoup trop, j'était pressée d'en finir... Livre un peu trop compliqué pour ma part, trop de mots et de passages difficiles à comprendre. Merci quand même à Priceminister pour ce livre que j'ai découvert et lu pour le match de la rentrée littéraire 2012.
Imaginary-World-Book, Posté le mardi 27 novembre 2012 11:40
Déjà qu'il ne me tentait pas, ton avis me confirme dans mon choix